Les trois mensonges les plus fréquents sur un CV
Vous préparez votre cv pour une recherche de stage ou d’emploi. Vous êtes tenté(e) d’arranger la réalité? Attention. Voici les trois mensonges les plus fréquents sur un cv.
L’entreprise qui n’existe pas:
Mieux que l’emploi fictif, vous créez l’entreprise qui n’existe pas. Ce n’est pas mieux et les entreprises le sauront vite. Nombreux sont les candidats qui inventent des entreprises où ils auraient travaillé afin de gonfler leur expérience professionnelle.
Une falsification surtout utilisée par les commerciaux selon les cabinets de recrutements . Sachez aussi que les entreprises font des vérifications car les statistiques révèlent que 65% des cv contrôlés comportent de fausses informations.
Vérifier l’existence de l’entreprise ne prendra que quelques minutes à votre recruteur par le biais d’internet.
Le faux diplôme:
Cette fraude intervient souvent dans les métiers liés aux systèmes d’information. En effet, ils sont les plus demandés et donc les moins vérifiés.
Apprenez que les ingénieurs peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt recherche dans leur emploi. En cas de faux diplôme, l’entreprise du «faux ingénieur» peut donc pénalement être accusée de fraude fiscale. Quant au candidat, les peines encourues pour «faux et usages de faux» ou «illégalité d’activité» peuvent aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45.000 d’amende.
Certains candidats diplômés d’écoles de commerce ou d’ingénieur entretiennent la confusion sur leur formation. Ce sera le cas de certains diplômés d’écoles «post-bac» rattachées à des écoles de renom. La tentation de faire apparaître sur son CV le nom d’un établissement prestigieux est grande.
Mais les recruteurs ont accès aux fichiers des anciens diplômés facilement et peuvent par conséquent vérifier la véracité de vos propos.
Des contrats plus ou moins exacts:
Modifier son contrat est la dissimulation la plus répandue par les candidats. Transformer un stage en cdd, un cdd en cdi,…est une pratique malheureusement relativement courante et les recruteurs la connaissent.
Autre sujet de dissimulation connu sur les cv: les périodes d’inactivités. Les périodes d’inactivités sont souvent masquées par des formations en langues étrangères ou autre afin de faciliter l’échange avec le recruteur lors de l’entretien et de prouver son dynamisme.
Les recruteurs ont l’habitude de déceler des mensonges dans les CV
Le plus souvent, le mensonge prend la forme d’une légère omission ou d’une petite dissimulation sans grande importance. Si certains candidats réussissent à passer au travers des mailles du filet, d’autres sont pris en flagrant délit.
La bidouille la plus courante dans ces «aménagements» est celle de l’expérience professionnelle (55%). Exagérer les tâches réalisées et les responsabilités occupées dans des postes précédents est courant lorsqu’on est candidat.
Autre mensonge identifié par les recruteurs: modifier sa formation et sa qualification. une courte formation, des séminaires ponctuels ou même des cours en auditeur libre dans une université peuvent très vite se transformer sur le papier en un véritable diplôme. Sauf que les recruteurs vérifient aussi les diplômes…
Enfin, la maîtrise des langues étrangères fait aussi partie de lourdes surestimations de la part des candidats. La pratique de plusieurs langues autres que le français devient indispensable dans de nombreux secteurs professionnels. Certains candidats sont tentées de surestimer leur niveau sur une langue étrangère. Mais ce genre de petit mensonge peut coûter cher lorsque l’on se trouve en face d’un recruteur qui parle réellement bien cette langue.
La découverte de tous ces petits arrangements avec la réalité est en effet lourde de conséquences puisque les postulants voient leurs profils exclus par les recruteurs. Tâchez de vous en souvenir si vous prenez ce risque.