Les Français sont très attirés par l’entrepreneuriat
Le développement des micro-entreprises et l’univers de la startup, voilà ce qui a boosté le statut d’entrepreneur. Aujourd’hui, lancer son entreprise séduit de plus en plus les Français.
Le bon vieux CDI a longtemps fait rêver les Français, mais la tendance est désormais à l’entrepreneuriat. La liberté ne fait plus peur, au contraire, elle attire.
Qu’il s’agisse de création ou de reprise d’entreprise, un tiers des Français se disent tentés par l’aventure d’après l’étude réalisée par OpinionWay en janvier dernier dans le cadre du Salon des Entrepreneurs, sur 1070 personnes âgées de 18 ans et plus. Ce taux atteint même les 50% chez les 18-34 ans.

PEBS : Les Français sont très attirés par l’entrepreneuriat.
Le mouvement, stable comparé à l’an dernier, touche autant les cadres que les ouvriers (41%). Et si l’envie d’entreprendre n’est pas nouvelle en France, le statut de micro entrepreneur l’a démocratisée.
Entre 2009 et 2016, le nombre de création d’entreprises stagnait autour des 250/300 000 ouvertures par an. Fin 2017, il atteignait les 550 000. En simplifiant les procédures administratives, le gouvernement a donc aidé les Français à passer à l’acte.
Plus qu’une envie, l’entrepreneuriat s’inscrit comme un projet mûri et réfléchi. Ainsi, 54% des personnes interrogées disent vouloir se lancer contre 34% en 2016 et 31% ont déjà préparé leur projet.
On voit donc clairement une montée de phénomène dans l’envie d’entreprendre en France.
Mais attention: l’alignement des allègements de cotisations des auto-entrepreneurs sur ceux des entrepreneurs, passée en ce début d’année 2020, pourrait calmer les ambitions entrepreneuriales de certains Français.
En effet, le décret signe la fin du bénéfice automatique de cette exonération et réduit sa durée à seulement 1 an au lieu des 3 ans actuels. Pour un auto-entrepreneur réalisant 30 000 € de chiffre d’affaires à l’année, cela représenterait environ 4000 € de charges sociales supplémentaires.